Un passage voûté
(5,80 m x 2,75 m ) avec à chaque extrémité une porte
en arc brisé. Elle est couverte d'une voûte en berceau légèrement
brisée. Sur le mur extérieur, entre le passage et la salle
capitulaire, est creusé un bénitier ou armarium. Pour de plus amples
renseignements consulter les "Cahiers Grandmontains" n°
2.
Le
sauvetage de la celle du Sauvage
(commune de
Balsac - Aveyron)
Le plus ancien document qui nous soit parvenu date de 1208. Comme toutes
les celles le Sauvage reçut de nombreux dons, et particulièrement
des comtes de Rodez. En 1271 dans son testament Hugues IV lègue 100
sous melgoriens au Sauvage. Vingt ans plus tard c'est Mascaronne de Comminges,
femme d'Henri II, qui fait un legs.
Lors de la réorganisation de 1317 le Sauvage est uni à Montauberou.
Quinze ans plus tard l'église est en ruine. Dans un acte du 31 juillet
1363, le Pape Innocent VI , déclare l'église en ruine depuis
trente ans environ. Aussi la reconstruit-on, et le 9 mai 1445, l'évêque
de Rodez, Guillaume de la Tour, consacre la nouvelle église. Elle
est dédiée à la Vierge et à St.-Étienne.
Au XVIIe siècle un religieux, Guillaume Busquelay, représentant
le prieur commendataire de Montauberou s'intitule prieur, et y installe
un corps de garde . Révoqué en 1632, excommunié par
l'Abbé de Grandmont, il se maintiendra au Sauvage par la terreur
une dizaine d'années.
En 1647, un prieur Jacobin de Rodez relate l'état des lieux :
"la maison est tout à fait ruinée...l'église
est sans vitres et sans ornements, ouverte de tous cotés, ne se disant
ni messe, ni office".
Les Oratoriens ayant obtenu en 1699 l'union de Montauberou au séminaire
de Montpellier, et sa communauté se replia au Sauvage, qui fut considéré
comme prieuré de l'Ordre. La conventualité comprend en 1768
(25 septembre), trois religieux : Dom Thibaut, prieur, Dom de la Guérinière,
et Dom La Couture. Elle est expulsée en vertu de l'application des
lettres-patentes.
En 1769, le Sauvage sert de carrière de pierres, et l'église
est démolie en 1793. Vendu comme bien national le 10 avril 1793 à
J. Guizot habitant Balsac qui transforme le lieu en exploitation agricole.
Il se sert des bâtiments inemployés (église) comme carrière
de pierres pour construire la maison du domaine. La salle capitulaire et
la salle des moines sont transformées en chais. Mais l'arrivée
du phylloxera qui ruine le vignoble du Marcillac, entraîne l'abandon
du bâtiment est. Laissé sans surveillance et sans objet le
bâtiment se dégrade, vite pris dans une végétation
luxuriante. En 1967, une opération de sauvetage est lancée
par l'association "le club du Vieux Manoir", mais fut sans lendemain.
VestigesIl
ne reste rien de l'église, qui se trouvait au sud des bâtiments
conventuels, les seuls vestiges restants sont ceux du bâtiment Est.
Le bâtiment est.
Dans le prolongement, une belle salle capitulaire (5,80m x 5,80 m) à
trois baies, sans arc de décharge. Elles étaient séparées
par deux séries de 4 colonnettes, (aux dernières nouvelles
il n'en reste plus que deux de chaque côté !). Cette salle
est voûtée d'ogives, sans arcs formerets. Ces ogives reposent
dans les angles de la salle sur de courtes colonnettes, sans chapiteaux.
La clé de voûte est ornée d'une rose à 12 pétales.
La pièce est éclairée à l'Est par deux fenêtres
étroites
La salle des moines est belle et très sobre (12 m x 6m), toutefois
un peu lourde. Elle est voûtée en berceau brisé en
plein cintre, sans doubleaux; elle est éclairée à
l'Est par trois fenêtres étroites, actuellement en partie
enterrées.
A la suite le cellier (6m de long) en partie détruit. L'étage
autrefois occupé par un dortoir est aujourd'hui entièrement
en ruine, et fait l'objet d'une restauration actuellement.
Ce corps de bâtiment se terminait par une petite pièce. Du
bâtiment Nord il ne reste que le mur gouttereau Sud très
délabré.
Le Sauvage aurait été fondé par le comte Henri III
de Rodez et sa femme, Agnès. Cette dernière était
la fille de Guillaume VIII, le bienfaiteur de Chavanon .
Le plus ancien document qui nous soit parvenu date de 1208 . Comme toutes
les celles le Sauvage reçut de nombreux dons, et particulièrement
des comtes de Rodez. En 1271 dans son testament Hugues IV lègue
100 sous melgoriens au Sauvage. Vingt ans plus tard c’est Mascaronne
de Comminges, femme d’Henri II, qui fait un legs.
Lors de la réorganisation de 1317 le Sauvage est uni à Montauberou
(34/2). Quinze ans plus tard l’église est en ruine. Dans
un acte du 31 juillet 1363, le Pape Innocent VI , déclare l’église
en ruine depuis trente ans environ. Aussi la reconstruit-on, et le 9 mai
1445, l’évêque de Rodez, Guillaume de la Tour, consacre
la nouvelle église. Elle est dédiée à la Vierge
et à St-Etienne.
Au XVIIème siècle un religieux, Guillaume Busquelay, représentant
le prieur commendataire de Montauberou s’intitule prieur, et y installe
un corps de garde . Révoqué en 1632, excommunié par
l’Abbé de Grandmont, il se maintiendra au Sauvage par la
terreur une dizaine d’années.
En 1647, un prieur Jacobin de Rodez relate l’état des lieux
:
“la maison est tout à fait ruinée...l’église
est sans vitres et sans ornements, ouverte de tous cotés, ne se
disant ni messe, ni office”.
En 1643, la conventualité de Montauberou y est transférée,
des travaux d’entretien sont entrepris. un linteau de fenêtre
de l’aile orientale porte la date de 1662. Le 18 août 1683,
le prieur commendataire de St Michel de Lodève, Messire Louis de
Clermont, chevalier de St Jean de Jérusalem, conclut un concordat
et transaction avec les supérieurs, religieux et couvent de St
Michel. Cet acte fut reçu par Me Pierre Poujol . Cet accommodement
répartit en trois lots :“les domaines, biens, dismes, droits,
rentes et revenus desdits prieurés de Grandmont, Combromal et Salsac
(le Sauvage) , les fiefs, directes et usages, les petites dismes”.
Les Oratoriens ayant obtenu en 1699 l’union de Montauberou au séminaire
de Montpellier, et sa communauté se replia au Sauvage, qui fut
considéré comme prieuré de l’Ordre. La conventualité
comprend en 1768 (25 septembre), trois religieux : Dom Thibaut, prieur,
Dom de la Guérinière, et Dom La Couture. Elle est expulsée
en vertu de l’application des lettres-patentes.
En 1769, le Sauvage sert de carrière de pierres, et l’église
est démolie en 1793.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |