Le monastère Saint André de Meymac a été fondé au XIe siècle. Le 3 février 1085 Archambaud III, vicomte de Comborn, fit édifier un monastère qu’il remis à l’abbaye d’Uzerche pour y envoyer une communauté sous la règle de Saint Benoît. Dépendance : église de St Gilles les forêts, St Clément de Lestrade et Ste Madeleine du Longeyroux.
Au début du XIIe siècle ce monastère put acquérir une main et la tête de St Léger, évêque d’Autun. Le monastère devient abbaye en 1146. Au XIIIe siècle cette abbaye était tombée dans un grand relâchement par suite des guerres entre Plantagenêt et le roi de France. Ce relâchement dura jusqu’au XVIIe siècle date à laquelle les moines reprennent la vie commune. En 1648, la communauté s’affilie à l’abbaye de Cluny, et en 1662 à la congrégation des Exempts. En 1669, la communauté adopte la réforme de St Maur jusqu’à la Révolution. Sa communauté ne fut jamais supérieure à plus de six moines.
Le 27 janvier 1791 ils doivent quitter leur monastère. On s’empressa de démolir la chapelle des Ventadour où se trouvaient les tombes de cette famille dans l’église. La châsse d’argent fut envoyée à Ussel sur ordre des commissaires avec " tous les hochets, toutes les boutiques d’erreur et de superstition ". L’abbaye fut utilisée comme caserne et en 1824 la ville de Meymac la racheta. Le cloître et les bâtiments conventuels furent démolis. L’église sert actuellement d’église paroissiale, et des bâtiments sont utilisés par le Centre National d’Art Contemporain.